9 octobre 2006
Symétrie
Je trace des traits sur
mon bras. J’appuie avec une pince à épiler, appuie, et descends, ainsi me sens
brûler. Des traces de toi sur mon bras ; deux traits par jour sans toi – sur
moi. Deux traits par jour pour commencer, puis quatre, puis six – en si peu de
temps déjà plus de place pour moi en toi ni pour toi sur mon bras. Ni dans mes
bras. Si tu me voyais, tu te demanderais comment un jour, comment des années tu
as pu m’aimer, comment en un temps reculé tu as pu dire « toujours ».
Tu tires un trait et moi des parallèles, car on ne se croise plus. Et, chaque
nuit, je recommence mes symétries.
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