Au temps.
Si jamais, un jour, mon
lectorat se compose de plus de quatre personnes, l’une d’elles posera
probablement la question du « Au temps pour moi ». Alors autant
répondre par avance à la question qu’on ne m’a pas posée et donner tout de suite
la réponse de l’Académie française :
« Il est impossible de savoir
précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps
pour moi, issue du langage militaire, où au temps ! se dit pour
commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les
crosses, etc.). De ce sens de C’est à reprendre, on a pu glisser à
l’emploi figuré. On dit Au temps pour moi pour admettre son erreur — et
concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début.
L’origine de cette expression n’étant plus
comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien
ne la justifie. » Ce lieu sera peut-être l'endroit où je repriserai mes erreurs. Je crois avoir bien choisi l'expression, quoique je ne sache encore ce que cela signifiera vraiment ici. Peut-être rien.
On notera que l’Académie semble utiliser
le cadratin pour les incises. Je préfère le demi-cadratin pour cela, me
réserver son frère long pour introduire les dialogues. Mais tout ceci n’intéresse
que moi.