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Au temps pour moi.
14 octobre 2006

Trop bas pour que j'y croie.

Je suis fait de je ne sais quoi, ressens je ne sais quoi, ne ressens rien, sauf parfois le matin. Sauf parfois le matin sous mon bras la chaleur de ses seins, sauf que parfois je la vois, je nous vois, je la regarde, me regarde – et ce n’est pas moi. Elle existe quelque part, bien à l’abri de moi derrière une mer, quelque part elle sourit en tenant une main, se promenant le long d’un chemin que je connais bien. Je connais toutes ces avancées sur la mer, tous les endroits propices aux baisers et j’imagine si fort que, par les lèvres de son nouvel amant, je l’embrasse une fois encore. De manière à dire va et sois heureuse, maintenant.

Moi, moi, moi, je veux faire tous les autres chemins jusqu’à trouver quelqu’un. Je passerai devant cette femme, voudrai me cacher et elle me retiendra, elle me retiendra en murmurant je crois que c’est toi. Alors je me ferai tout petit en disant peut-être oui, je crois – tout bas. Elle m’embrassera comme pour dire viens et sois heureux, maintenant – mais trop bas pour que j’y croie.

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Commentaires
K
Oui. Quoiqu'il me soit arrivé une seule fois d'en évoquer une autre.<br /> Celle dont je parle le plus souvent est la suédoise (j'y fais mention quelque part). La mer, ici, est la Baltique. À Stockholm, elle est omniprésente.
L
C'est d'elle dont tu parles parfois dans ton blog ?
K
Celle du premier paragraphe existe, existait.<br /> Celle du second, non.
L
Elle existe ?
Au temps pour moi.
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Au temps pour moi.
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