Tenir.
Nulle pitié pour qui s’arrachera les chairs,
s’écartera les côtes ! Le cœur doit rester derrière ! Je vais le laisser caché…
Bien laid ! Bien fait ! Qu’importe s’il est le même caché derrière ! Il est
plus beau, le découvert ! On n’aime pas ce qui ne coûte pas ! Le cœur derrière,
le mystère devant ! Ça plaît ! Tâte le mur, essaie de deviner ce qu’il y a
derrière. Surprise ! C’est moi ! Que moi ! Moi inchangé. Me trouvant, tu n’es
pas déçue… Tous ces efforts… Il faut bien m’aimer… Aie peur de l’intérieur,
crains les merdes que j’enterre ! Voilà la substance que je dirai pour t’attirer
par le mystère. Mais je suis au-dedans commun, simplement humain. Ça, je le
cacherai bien. Cette bile dite te révulse… mais c’est ce que tu aimes ! Le
processus plaît quand on le tait. Moi, je le crie. Une fois. Une seule fois !
Je ne le redirai que quand je t’aurai.
Écrire. Que cette rage dure. Tenir.
À l’aide.