26 novembre 2006
Que quelqu'un m'accompagne jusqu'au matin.
Je pose mon tabac sur la feuille, l’emmaillote puis
l’allume. Je m’installe dans le trou de mon matelas, commence à fumer dans le
froid et tire le linceul à moi. J’inspire la mort, la retiens et expire.
Bientôt grâce à la radio je m’endormirai sans pensées. Je m’éteins souvent au
sein d’un génocide, me mêle aux morts sans amour, mais trop seul, saisis un
bras et le pose sur moi.
Au matin quelque part les vrais morts pourrissent à
même la terre tandis que l’hypocrite se lève et baille.
Publicité
Publicité
Commentaires
K
L
K
L
K