Alcohol : à chacun son principal. Je suis certain que sur le sujet on peut avoir un avis par personne.<br />
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Bidula : ou explose, oui... Peut-être que j'aurais préféré, parfois.<br />
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Lilhia : grâce à toi, je sais qu'après (ou avant, enfin bref) Proust on trouve Montaigne qui me chipe les phrases que je n'aurais jamais écrites.
L
lilhia
20/02/2007 13:05
Junko-> J'aime beaucoup cette "explication" que je trouve très juste. En fait il s'agit de Montaigne évoquant son amitié pour La Boétie dans ce beau texte :<br />
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Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant : «Parce que c'était lui, parce que c'était moi.»
B
bidula
18/02/2007 20:47
ou explose !
A
alcohol
17/02/2007 00:34
Ja rajouterais rien, le principal est dit.
K
katar
16/02/2007 15:08
C'est un peu comme pour la preuve de l'existence de dieu : difficile de prouver qu'une histoire d'amour se finit forcément, et mal.<br />
À l'origine de ma simple phrase était le souvenir d'une vieille histoire où je voyais sublime l'être aimé, ma vision le déformant comme pour renforcer le sentiment. Comme si cette personne devenait le réceptacle de mon rêve d'amour d'alors. Alors je vivais dans une illusion qui se nourrissait d'elle-même. En cela, elle enflait. Le réceptacle, ainsi sous pression, a craqué. Il suffit que la réalité le frôle et voilà... Parfois je suis nostalgique, mais si j'en sais le drame obligé.<br />
Mais à trop expliquer je réduis, je crois.<br />
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Junko : prends le temps qu'il te faut pour me répondre et, même s'ils m'intéressent évidemment, ne t'embête pas trop, s'il te plaît, pour les commentaires engloutis.