11 avril 2007
Attentats d'Alger.
Depuis des années je suis
sans nouvelles de celle que j’ai aimée. J’en aurais voulu aujourd’hui car elle
habite Alger. Des humains sont morts, assassinés, des humains, par centaines,
sont blessés, des proches souffrent et pleurent, des chairs se sont déchirées
et je serais heureux, malgré eux, malgré leur douleur, malgré tout ça, je
serais heureux qu’elle ne soit pas de ceux-là. Alors ce soir je pourrais me
rassurer en lisant le nom des morts. Je suis sans nouvelles de celle que j’ai
aimée, qui habite une ville où des bombes ont éclaté.
Chanceux sont ceux qui ont encore peur.
Publicité
Publicité
Commentaires