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Au temps pour moi.
8 juillet 2007

Malentendu.

Elle se tendait, de la pointe des pieds au bout des doigts, pour remettre en place ses bagages – mais le chemisier ne suivait pas assez et mes yeux traînaient. À force de les laisser traîner, je le confesse, ils ont glissé le long de la chute de reins pour tomber, quel manque de maladresse, à la naissance des fesses. Afin de racheter ma discrète impolitesse, je me suis levé pour lui dire bonjour, montrer que je suis bien élevé. L’approchant de si près, victime d’une irrépressible pulsion, en souriant timidement lui ai-je demandé si je pouvais presser son petit comédon. Je crois qu’elle a crié. Il était trop tard pour expliquer que c’était lui rendre hommage que d’expulser une infime saleté de son corps parfait, que c’était manière de me faire pardonner d’avoir regardé son fessier. Alors je me suis rassis, tout petit.
De toutes façons, elle n’aurait pas compris.

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