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Au temps pour moi.
7 novembre 2006

Souhait de peu.

Somnolant dans ce train bringuebalant me ramenant à mon appartement, je songeais à mon retour cahotant dans l’ennui et les soucis – à cette toute petite vie. Je pensais Je voudrais moins exister, un peu m’enterrer, mais déjà en bas il n’y a plus de place pour moi. Alors je reste en surface lasse, à faire des ronds, Papa tu me chantes une chanson ? À souhaiter que ma vie se réduise enfin à si peu de chagrin que je pourrais aisément en changer ou bien, ou bien m’enterrer comme si de rien n’était.

À l’arrivée, les yeux braqués sur la courbure du quai, j’hésite à rentrer.

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Commentaires
R
Non. Pas vraiment. Pas encore.
K
Je comprends ça. Et tu es parvenue à en sortir ?
R
Moi c'est la peur qui m'a insidieusement poussée à me réduire, à vivre petit. <br /> Et maintenant j'étouffe.
K
Le problème de ma pensée qui s'évade est que je n'apprécie pas toujours les endroits qu'elle fréquente. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai peur de prendre le train : il est si facile de se mettre à penser, divaguer.
D
Ah ces moments bercé par le train où la pensée s'évade...
Au temps pour moi.
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Au temps pour moi.
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