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Au temps pour moi.
3 novembre 2006

Tes seins sont deux.

Tes seins sont deux : un, deux. Je vérifie : un, deux. Pas d’erreur. On n’est jamais trop sûr, un, deux : c’est ça. Comme le doute n’est plus possible, je te dis : chérie, c’est magnifique : tu en as deux ! comme mes mains ! ils sont faits pour moi ! et comme ils sont deux pour ma seule bouche, c’est l’opulence. J’embrasserai le droit quand j’aurai usé le gauche. Ils sont fermes : ça prendra du temps. Un, deux ; un, deux. Le compte est encore bon, je ne me trompe pas, et toi non plus. Tout à l’heure, ce sera à toi de me compter. Facile : une, une, une.

Tu as besoin de toute ma main pour compter jusqu’à un. Mais comme tu n’es pas très forte en calcul, nous nous y mettons à deux pour nous compter dans le désordre. Montre-moi tes rebondis d’en bas, un baiser là, à droite, un baiser là, à gauche, et d’autres, et d’autres encore, ailleurs, partout ailleurs, et au milieu. Tu trembles et tu te cabres, oh ! tu te cabres, c’est bientôt fini, bientôt le sommeil et la nuit.

Tu dors bien, ma main doucement caresse ton sein, comme pour lui dire : à demain.

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Commentaires
K
Ça m'arrive aussi de soupirer, quand je me souviens comment c'était.
R
... soupir...
Au temps pour moi.
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Au temps pour moi.
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