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Au temps pour moi.
29 novembre 2006

Puis elle ne m'a plus cherché.

C’est une technique éculée : pour me faire venir, elle s’éloignait. Quand j’étais tout près, elle m’agrippait, m’enlaçait, m’embrassait puis me repoussait, je lui disais Oh chérie, ne le fais plus, plus jamais, rien qu’une fois, une fois encore. S’il te plaît. Alors elle courait puis revenait, m’embrassait, me repoussait, riait puis courait – s’arrêtait. Je me cachais derrière une voiture, un sapin, un faux-semblant ; caché avec toujours quelque chose qui dépassait, une chaussure, une main, un sentiment – pour être sûr qu’elle me retrouverait.

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Commentaires
L
:)
K
Mais ça peut être bon aussi de savoir que ça a existé et que, si ça a existé, ça peut recommencer.
Z
Ca fait mal ces mots là. Parce qu'ils frôlent le souvenir.
K
Cette hypothèse-là m'étonnerait quelque peu. Car je vois mal ce que mon blog aurait de suffisamment impressionnant pour intimider qui que ce soit. Autant puis-je comprendre la retenue de Marc Villemain, autant je ne peux m'imaginer intimidant.<br /> Il reste une hypothèse, je crois, que je peux aussi comprendre : n'avoir, tout simplement, rien à dire. Après tout, ça m'arrive très souvent.<br /> Ceci dit, j'ai peut-être mal compris "[l']éventualité personnelle" : cela signifie-t-il que ça vous arrive ? Si oui, qu'y a-t-il ici d'impressionnant ?
E
On peut aussi (c'est une éventualité personnelle) être "intimidé" virtuellement, et de ce fait, passer, lire, et repartir sans mettre de commentaire, mais ne pas en penser moins pour autant.
Au temps pour moi.
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