12 août 2008
Coupure.
J’ai des marques sur le corps, encore. Au coude gauche, des croûtes se sont infectées – peut-être suis-je tombé ; au coude droit, des éraflures que je n’avais pas remarquées – j’ai dû, sous le poids de ce qui arrivait, frotter les murs, peut-être me cogner. Sur mon front, mes ongles se sont enfoncés, ont arraché. J’ai parlé, pour ne pas inquiéter, d’un escalier. Au pouce droit, une petite coupure faite au verre brisé dont je ne parlerai pas parce que je peux la cacher. Mais ça ne pourra pas durer. Alors je serai obligé de raconter.
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