10 octobre 2006
À la fin des fins.
Je voudrais que quelqu’un m’accueille chez soi,
qu’il me laisse m’installer, recroquevillé sur le canapé pour pleurer. Cette
personne pourrait vaquer, me regarder ou ne pas me regarder, me prendre dans
ses bras et parler tout bas, ne pas me prendre dans ses bras, ne pas me parler,
vaquer comme si je n’existais pas, je veux simplement sentir une vie près de
moi. À la fin des fins, je souhaiterais exister pour quelqu’un.
Je voudrais qu’elle me fasse du mal encore, car
alors elle serait près de moi.
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